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Retour sur sa mission : Adrien Chaboche témoigne

Le dimanche 11 avril, l'Assemblée générale de la fédération du Scoutisme Français a conduit au changement du bureau et des responsables. Adrien profite de ce moment pour revenir sur sa mission de responsable de la CRIAMO. Merci aussi à Yannick Daniel, Karen Allali, Lacina Touré, Kim Delagarde et Coline Gardier.


Bonjour Adrien, ton mandat à la CRIAMO prend fin ce dimanche. En quoi consistait ta mission au juste ?


Une mission de coordination afin de faire travailler ensemble les différentes associations sur le thème de l’internationale au sein de l’OMMS. Travailler ensemble pourquoi ? Car aux yeux de l’organisation mondiale, il n’y a que le Scoutisme Français comme membre et non pas les 6 associations. Cela passe donc par beaucoup de réunions, d’échanges de mails tout en permettant à chaque association de pouvoir accéder, quelle que soit leur taille, à ce que le niveau mondial peut leur offrir. Enfin, inviter les associations à mettre en œuvre les programmes mondiaux prévus par l’OMMS.


Pourquoi as-tu choisi de faire cette mission ? Quelles étaient tes attentes ?


Ce n’était pas tout à fait un choix vu que les postes au sein du Scoutisme Français tournent entre les six associations du Scoutisme Français. C’était aux EEUdF de prendre cette mission et j’étais le Commissaire international de mon association. Donc j’ai relevé ce défi, qui en était un, afin de permettre de faire connaître le Scoutisme Français dans sa diversité au niveau mondial. J’avais aussi à cœur de contribuer à nous détacher du stéréotype habituel des scout français dans les instances internationales, toujours râleurs et souvent désorganisés...





Es-tu aujourd’hui satisfait de tout le travail que tu as fourni ?


Oui et non ! D’abord, j’ai eu grande déception liée à l’abandon de beaucoup de grands projets à cause de la pandémie. On programmait une grande délégation en Pologne lors du Jamboree Européen. Le Scoutisme Français avait aussi candidaté à l’accueil de la Conférence mondiale du Scoutisme en 2023. Projet abandonné pour permettre à l’Egypte d’organiser la prochaine conférence, à la place de celle initialement prévue en 2020 et qui se tiendra finalement en ligne cette année.

Mais il y a eu aussi de belles réussites, notamment notre participation active, avant et pendant la conférence européenne en Croatie. On a gagné en organisation et en structuration de notre travail.


Quel a été le meilleur moment ?


Sur le mandat, je pense que c’était justement le Symposium à Malte (conférence destinée à préparer la Conférence mondiale à l’échelle européenne). On y a défendu des positions compliquées qui ont été suivies. On a montré une force collective et une belle organisation. C’était bien !


J’imagine qu’il y a eu des difficultés, quelles ont été les problématiques que tu as dû résoudre ?


D’une façon générale, ce n’est pas facile de travailler au niveau de la fédération du Scoutisme Français. On doit toujours rechercher le consensus entre des associations qui ont des objectifs, des capacités et des cultures différentes. Il y a forcément des incompréhensions, des désaccords et parfois des frustrations. Mais du coup, c’est aussi un bel exercice d’animer ce collectif et d’arriver de faire vivre un travail commun dans un cadre où les visions ne sont pas toujours les mêmes.


Un dernier mot pour conclure cette interview ?


C’était une de mes expériences scoutes les plus enrichissantes, et aussi sans doute la plus difficile.

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